AMBITIEUX POUR NOTRE TERRITOIRE
Je suis intervenue lors de notre table ronde "Tout Rebâtir ?", avec Natacha Polony, autour du pouvoir de nos démocraties et des grandes puissances économiques.
Où est l'équilibre entre ces forces ? Quelles sont les solutions à apporter, face à une montée au pouvoir de grands groupes aux intérêts souvent différents de ceux de l'État ?
Merci à tous pour votre engagement autour de cet événement, qui place la réflexion et l'action face au tumulte d'une actualité politique inefficace.
29/10/2024
Ils sont huit. Tous sont issus de courants différents. Tous se revendiquent d’une droite sociale. Et tous ont décidé de faire un bout de chemin ensemble à l’Assemblée nationale. Selon nos informations, les députés non-inscrits Aurélien Pradié et Raphaël Schellenberger, les élus philippistes (Horizons) Naïma Moutchou et Sylvain Berrios, ceux de la Droite Républicaine Julien Dive et Guillaume Lepers, et ceux du groupe Liot Stéphane Viry et Harold Huwart, ont décidé de créer un petit club politique au Palais Bourbon. Un groupe informel, loin des machines partisanes, pour «réfléchir à un nouveau corpus idéologique», définit Aurélien Pradié auprès du Figaro. «La vie des groupes politiques de l’Assemblée, qui ont de forts enjeux tactiques, n’est pas toujours une réussite. L’idée est donc que nous ayons un espace dans lequel on peut discuter», plaide l’élu du Lot, qui a décidé, en juillet dernier, de ne pas rejoindre le groupe présidé par Laurent Wauquiez.
«Il est intéressant de pouvoir échanger de manière informelle, de créer des ponts dans un moment où plus que jamais, il faut rassembler au-delà de son groupe», abonde sa collègue Naïma Moutchou, vice-présidente Horizons de l’Assemblée nationale. Tout en précisant que ce petit courant informel n’est «ni une déclaration de guerre ni un commando mais juste quelques députés qui s’entendent bien et qui réfléchissent ensemble». Depuis quelques semaines, ces huit députés se voient donc dans le plus grand secret pour envisager la suite, «sans aucune ambition tactique ni personnelle», jure Pradié. «Notre seul but est de pouvoir discuter d’une programmation politique qui soit autre chose que des coups tactiques ou de la social-démocratie recuite», expose celui qui se définit souvent comme un gaulliste de droite.
Un format qui s’inspire de ce qu’ont pu faire certains élus de droite dans le passé. Comme en 2002, lorsque plusieurs jeunes députés UMP, comme Valérie Pécresse, Xavier Bertrand ou Xavier Darcos avaient créé le «club de la boussole», ou en 2012, quand Damien Abad, Julien Aubert, Guillaume Larrivé ou Virginie Duby-Muller s’étaient réunis au sein des «Cadets-Bourbon». «On verra où tout cela nous portera mais nous n’avons pas du tout vocation à devenir un groupe parlementaire. Nous sommes bien plus à l’aise et souples comme ça», se félicite Julien Dive (LR). Avant de lancer, taquin : «Le socle commun a du mal à partager des choses. Nous, on en partage avant même d’avoir fait un semblant de socle».
Des amendements en commun sur la niche du RN
Après plusieurs rendez-vous, ces huit députés se mettent donc d’accord : ils vont travailler ensemble. Naît alors un groupe Whatsapp, «Vigie républicaine», pour échanger. Avant de déposer plusieurs amendements communs en vue de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites, qui devrait être examinée jeudi au cours de la niche parlementaire du Rassemblement national. «Nous demandons un rapport pour rouvrir le chantier du système de la retraite universelle à points. La solution est loin d’être sotte et pourrait apporter plus de justice à tous les travailleurs», annonce Stéphane Viry (Liot). Deux autres amendements communs seront également défendus par les huit députés : l’un sur les carrières longues et hachées, et l’autre qui vise à ce que le conseil d’orientation des retraites travaille la question de la réversion au sein des couples liés par un Pacs.
«Le but de tout cela, c’est de contribuer à la reconstruction de la droite en vue de 2027. On a tous des fourmis dans les jambes et on converge sur la question sociale. Nous allons chercher des solutions, contribuer à la cohérence d’une ligne», s’enthousiasme Viry. Et de reprendre : «Désormais, puisque tout va se faire à l’Assemblée, puisque la force politique n’est plus ni dans les ministères ni dans les partis, cette initiative a toute sa place». Ce petit club, qui n’est pas «fermé» mais «n’a pas vocation à devenir une auberge espagnole», pourrait accueillir dans les semaines qui viennent de nouvelles personnalités de la Chambre basse. «Avec certains, nous nous sommes parfois affrontés. Mais l’une des conséquences de la dissolution est qu’il faut changer notre regard», réfléchit Aurélien Pradié. Avant de conclure : «Désormais, le gouvernement devra regarder les grandes lignes idéologiques qui traversent l’Hémicycle plutôt que les groupes politiques».
24/10/2024
Sur le seul département du Loiret, ce sont 750 élèves qui n’étaient pas encore accompagnés en septembre.
Autant d’enfants en souffrance, d’enseignants en difficulté et de classes déstabilisées.
L’enjeu n’est pas seulement à ouvrir des postes, très mal payés, à temps partiel sans possibilité de le compléter à cause du mitage des horaires, sans déroulé de carrière possible. L’enjeu est à rendre ces postes attractifs !
Que pensez-vous de pouvoir mutualiser ces postes avec d’autres postes de la fonction publique territoriale ou hospitalière afin d’atteindre un temps plein ? Ne pensez-vous pas qu’une année commune de formation aux métiers du soin tels qu’aide-soignant, AESH, auxiliaire de puériculture et d’autres ne permettrait pas de faciliter les passerelles et déroulement de carrières ?
Permettre à un enfant d’être accueilli à l’école est un droit fondamental. C’est aussi un enjeu de justice sociale, un enjeu d’éducation, et surtout un enjeu de dignité !